Nacer Amamra

Plagiat de David Hallyday

Ajouté le 16 août 2013 | Plagiat

Contrairement aux dires de la presse, Nacer Amamra n'a jamais attendu treize années pour se manifester. En 1999, lorsqu'il avait rencontré un premier avocat toque 401, ce dernier lui a réclamé une forte somme qui ne pouvait être assumée, la procédure en est restée là à l'époque.

Le 17 juin 2013, le chanteur David Hallyday était convoqué en référé au Tribunal de grande instance de Lyon.

Le plus gros succès de David Hallyday serait-il un plagiat? Le fils de Johnny se serait inspiré du travail de Nacer, un auteur-compositeur-interprète lyonnais, pour son tube Tu ne m'as pas laissé le temps, écoulé à un million d'exemplaires, en 1999.

Article du Figaro publié le 17 juin 2013: ici

Passage sur Europe1 avec Laurent Ruquier le 19 juin 2013 :


Ruquier reconnait la présence des mêmes mots. Pour info, Laurent Ruquier soutenait que Calogero n'était pas coupable du plagiat dont il a été condamné par la suite le 26 mars 2010. Apparemment, mieux vaut être ami avec Hallyday qu'avec "un nacer". Pourtant tout est là à qui veut bien voir et entendre: même contexte, mêmes mots, même manière de chanter.

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La directrice artistique Caroline Molko (études effectués à l’université de Lyon 2) de la société UNIVERSAL MUSIC était l’agent de M. Hallyday père durant cette période et pendant 14 ans en plus d’être par là même, celle de David Hallyday, chargée, encore d’après l’ouvrage de Mr Nègre, de trouver les chansons pour l’album “Sang pour sang“ en 1998 (l’année où mon double-album a été démarché chez UNIVERSAL MUSIC).
Voir le livre de Pascal Nègre "Sans contrefaçon" page 118 et 119.

Voici l’une de ses missions principales dans le cadre de son "métier" d’après son CV sur internet :

Piloter des projets artistiques en créant des synergies improbables entre différents acteurs (auteurs-compositeurs) afin de produire des œuvres à forte valeur ajoutée autant sur le plan artistique qu’économique.

Page 149

Elle est aujourd’hui la présidente de Warner Chapell Music France depuis 2002 et notre plus farouche et plus malhonnête adversaire devant les juges lyonnais et le comble de l’histoire est qu’elle est : comptable de la S.A.C.E.M !

Difficile de ne pas voir ici, une partie des ramifications d’une organisation, d’un système tentaculaire absolument incontournable dans le milieu musical.

Mais pourquoi donc aucune personne n’a jamais osé signaler ou condamné ce genre de pratique jusqu’à présent aux nombreux ministres de la culture des gouvernements qui se sont succédé ?

Suis-je le seul à remarquer sur la liste des droits de S.A.C.E.M toutes ces anomalies ?

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Gérard Spiers, ce pseudo-expert se présentant comme “expert judicaire“ mandatés et rémunérés gracieusement travaille pour les Maisons de disque via les éditeurs de musique pour couvrir leurs méfaits.

Voir page 5 : http://kevinace.com/fichiers/arr%C3%AAtdu20janviersmet.pdf

Cet homme n’est ni plus ni moins sous-éditeur lui même de méthodes musicales et édité par : Warner Chappell Music via di-arezzo !

http://www.di-arezzo.com/multimedia/monographies/editeurs/warnerbros.htm

En l’occurrence dans mon affaire contre Mr Hallyday, l’éditeur Warner Chappell (perçoit 37,5% de droit de S.A.C.E.M pour l’œuvre “Tu ne m’as pas laissé le temps“) a désigné leur fidèle expert Mr Gérard Spiers (Affaire plagiat de Calogéro avec les mêmes acteurs : Universal-Music et Warner Chapell-condamnation définitive le 15 juin 2011) qui se targue dans son CV d’avoir une expérience de plus de 115 affaires de plagiat…

115 affaires de plagiat mais c’est énorme !

Cela veut dire que toutes ces personnes qui travaillent ensemble depuis des décennies ont déjà été confronté à au moins 115 affaires plus ou moins similaires à la mienne et ils trouvent encore l’audace et l’orgueil de s’en vanter !

C’est effectivement une preuve de plus pour se rendre compte que le plagiat est monnaie courante dans leur appréhension et le fonctionnement même de leur “métier“.

C’est à se demander si leurs “expert“ n’ont pas été consultés et “conseillés“ au préalable sur “la manière de faire“ pour que les plagiaires soient à l’abri des sanctions de la loi sur la question…

Leur fausse impartialité donne souvent lieu devant les tribunaux, à des scènes épiques où toujours “David doit lutter contre Goliath“.

Et l’accusateur devient l’accusé…

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Sur le site de la S.A.C.E.M en libre accès, il suffit de cliquer sur “œuvres“ et inscrire le nom de l’artiste en l’occurrence GILLES PELLEGRINI, pour connaître le partage des droits et les ayants droits de chaque musicien et de chacune des œuvres homologuées.

Il est évident, lorsque l’on regarde avec attention les œuvres dans lesquelles Mr PELLEGRINI est noté comme interprète à la S.A.C.E.M, on ne peut que se rendre compte que tout cela relève de grossières erreurs ou qu’il ne peut s’agir que d’une énorme escroquerie.

Nous le retrouvons donc comme interprète dans d’innombrables succès de la chanson populaire française (et cela depuis les années 60) comme “Couleur Café“ de Serge Gainsbourg et même dans des morceaux internationaux comme par exemple “Sex machine“ (dont tout le monde sait que Mr James Brown est l’interprète) ou encore “Every breath you take“ de Sting etc.

Bien que dans l’ombre, il n’en reste pas moins qu’Il apparaît très clairement que Mr Pellegrini est un apparatchik très influent du système “show-business“ en France.

En effet les rétributions de la S.P.E.D.I.D.A.M (feuille de présence au studio pour l ‘enregistrement d’une œuvre), les royalties sur les ventes de disques négociés avec le producteur comme rapporteur d’affaire et les droits S.D.R.M générées (payé par le producteur UNIVERSAL MUSIC) de Mr PELLEGRINI doivent être absolument vertigineux du fait qu’il soit noté à cet organisme, aux côtés des plus grandes stars de la chanson nationale et internationale.

Il faut bien se rendre à l’évidence que la collaboration entre Mr Pellegrini, la S.A.C.E.M et la Maison de disque productrice UNIVERSAL-MUSIC ne date effectivement pas d’hier…

Je vous laisse vérifier sur le site internet de la S.A.C.E.M tout ce que j’avance, mais étrangement, le directeur de ce prestigieux organisme écrit narquoisement (par le biais de son avocat dans ses conclusions) et maintient que Mr GILLES PELLEGRINI ne touche aucun droit …

Nacer Amamra

Nacer Amamra