Nacer Amamra

Résumé de l'Affaire Hallyday

Récapitulatif des démarches :

- 1999 premier avocat lyonnais sollicité Maître AKKAL Toque 401 pour porter plainte contre DAVID HALLYDAY
- 2012 demande de conciliation officielle, conférence de presse
- 17 juin 2013 demande d'expertise auprès du TGI de LYON
- 30 septembre 2013 rejet de la demande d'expertise mais encouragement pour plaider au fond
- 9 février 2015 date butoire des exigences du Juge de la mise en état pour rendre les répliques de chacun des mises en cause
- 13 avril 2015 Le juge de la mise en état exige toutes les conclusions de toutes les parties manquantes pour la contrefaçon de DAVID HALLYDAY - TGI de LYON

Découverte du plagiat :

En 1999, alors que je roulais dans ma voiture en écoutant la radio, je reconnus instantanément, dès les premières paroles, dès les premières intonations de la voix de l'interprète, la chanson que j'avais écrite en 1987 en hommage à mon père.

Cette version était chantée par quelqu'un qui ne s'était jusqu'à alors jamais ou presque jamais exprimé en français pour chanter ses propres titres : le fils de la rock-star française David HALLYDAY.

HALLYDAY Junior a vendu plus d'un million et demi d'exemplaires de disques grâce à ce succès commercial phénoménal généré avec ma chanson « Tu nous laisses » rebaptisée « Tu ne m'as pas laissé le temps ».

Ce tube a évidemment crédibilisé toute la carrière du fils de Johnny HALLYDAY comme chanteur-compositeur puisqu’il reçoit pour la première fois un prix, le prix du meilleur album francophone de l'année lors des NRJ Music Awards et est nommé aux Victoires de la musique en 2000 pour la Meilleure chanson de l'année 99 !

Tout le monde peut se rappeler qu'avant cette année, David HALLYDAY était identifié par le public français comme un chanteur blond anglophone provenant plus ou moins des USA interprétant des morceaux et des ballades sans consistance pour adolescentes énamourées, l'équivalent d'un Brian ADAMS hexagonal.

Réaction, première démarche :

Malgré l’étourdissement d’un tel traumatisme, j'avais entamé dans les jours qui ont suivi le choc de la découverte du plagiat, une procédure judiciaire avec un avocat de Lyon du nom d'Ahmed AKKAL, Toque 401.

Il me réclamait l'équivalent de 10 000 euros afin de constituer un dossier sur la base d'une analyse de la contrefaçon en nommant un expert en musique, sans compter ses frais personnels...

J’ai toujours été quelqu’un de modeste avec des revenus très peu importants et cela va sans dire que je n’ai jamais pu réunir un tel capital pour pouvoir engager une action en justice de cette envergure à l'époque.

En 1997, je sortais de 18 mois de travail acharné en studio pour l’enregistrement de mon double album "le défi de la vie".

Comment HALLYDAY a-il pu connaître ma chanson et pourquoi lui pour le plagiat ?

J’avais besoin pour la scène, d'un musicien professionnel affûté pour tenir des rythmiques très variées et soutenues de mes nombreux titres.

Pour cela, j'avais engagé un batteur d'expérience qui avait fait ses preuves dans le métier de la musique : Christian CAMANDONE

En effet, Christian était bien plus âgé que nous tous dans notre groupe de musique et connaissait énormément de monde dans le domaine artistique mais surtout il travaillait en étroite collaboration avec un certain "Gilles PELLEGRINI " (trompettiste arrangeur, voir sa biographie), ami intime de Johnny HALLYDAY et du frère de Sylvie VARTAN, l'oncle de David HALLYDAY : M. Eddy VARTAN.

Il s'avère que M. PELLEGRINI possède également un studio d'enregistrement " La Mélusine" dans la ville de Grenoble (à 3/4 d'heure de Lyon) dont la spécialité est de reproduire presque à l'identique les succès musicaux du moment.

Je me souviens parfaitement que Christian CAMANDONE (batteur) m'avait fait la proposition à plusieurs reprises, en présence de mon agent/manager Cyrille BAÏYO, de rencontrer Gilles PELLEGRINI pour "remodeler" mon morceau "Tu nous laisses" mais j'avais toujours refusé craignant de m’éloigner de mes objectifs et dissoudre mon énergie dans plusieurs projets à la fois.

M. PELLEGRINI en homme avisé et persuadé de la bonne affaire dont il pouvait indubitablement tirer profit, a très certainement proposé à "ses relations privilégiées de Paris" de plagier mon œuvre tout simplement.

En effet, pour beaucoup de monde qui connaissait ma chanson « Tu nous laisses », il était évident que ce morceau représentait un tube en puissance s'il était produit par une maison de disque et mis en valeur comme l'ont fait d'ailleurs les contrefacteurs cités précédemment.

M. PELLEGRINI a bien pris le soin de recruter quelqu’un avec le profil type du gendre idéal, bénéficiant de surcroît d'une image exceptionnellement populaire en France, puisqu'il savait qu'avec son réseau il ferait de ma chanson un véritable succès commercial car l’interprète parfait pour ce genre de morceau sentimental faisait partie de la très populaire famille HALLYDAY...

C'est pour cela que l'on retrouve le nom de Gilles PELLEGRINI sur les droits d'interprète du morceau "Tu ne m'as pas laissé le temps" (voir document de la SACEM).

A la lecture de ce document officiel, nous apprenons donc que M. PELLEGRINI perçoit de l’argent de la part de la SACEM pour l’interprétation de la chanson « Tu ne m’as pas laissé le temps », titre vendu à plus d’un million 1/2 d’exemplaires !

Quelqu’un a-t-il déjà entendu cette fameuse interprétation ?

Je ne détiens pas tous les éléments aujourd’hui pour savoir exactement comment les choses ont été présentées à M. HALLYDAY et je ne connais pas non plus son degré d'implication pour faire partie d'une telle ignominie mais je suis certain qu'HALLYDAY junior a pris part d'une manière très active à la fabrication de cette contrefaçon et cela depuis le début, en parfaite connaissance de cause.

Comment ne pas être impliqué lorsque l'on imite ma signature vocale (manière de chanter) et mon timbre de voix (tessiture) avec les mêmes tenues de notes très prononcées en fin de phrases de mon refrain, les mêmes glissandos, les mêmes mélismes vocaux ...

Pourquoi tous les acteurs de la contrefaçon sont-ils si sûr de ne pas être inquiétés par la justice ?

Évidement, tous les moyens et le savoir faire de ces professionnels de la musique ont été mis en œuvre pour que personne ne puisse faire le rapprochement entre ma chanson "Tu nous laisses" et "Tu ne m'as pas laissé le temps".

Tous ces protagonistes connaissent suffisamment bien les articles de loi sur la propriété du droit intellectuel dans le domaine de la contrefaçon et bien sûr ils savent parfaitement comment les contourner et faire en sorte d'être le moins exposé possible aux sanctions qu'ils encourent, en cas de procès.

Ils ont pris leurs précautions en :

- changeant la tonalité, les harmonies du morceau (organisation des sons des accords selon une gamme), 
- modifiant sa structure (agencement des couplets-refrains), 
- modifiant la durée de la structure (nombre de mesures), 
- organisant les phrases du texte original différemment.

Par exemple, la 2ème partie de mon refrain de « Tu nous laisses » a été déplacé, mis au début de la chanson « Tu ne m’as pas laissé le temps ») :

Tu nous laisses

Et on reste
Seul au monde sans avenir,
Accroché aux souvenirs

Tu ne m’as pas laissé le temps

J'reste
Avec mes souvenirs
Ces morceaux de passé

- Inversant les images, les métaphores et les idées du texte original, 
- Augmentant de vitesse le phrasé du refrain tout en développant l’idée de la deuxième partie du mien pour dire ce qui était sous-entendu dans ma version : on devrait toujours dire avant l’importance que les gens prennent tant qu’il est encore temps.
Pour l'ensemble de cette analyse se référer à l'expertise musicale de Mme PANSANNEL-GARRIC, sur le site : http://hallydayplagiat/expertises.php

Et M. Lionel Florence me diriez-vous ?

En effet, c’est lui que l’on retrouve sur les droits d’auteur en tant que parolier (voir capture ci-dessus)

Très à la mode pendant cette période, il a probablement négocié et accepté de "retoucher" mon texte pour servir ainsi de caution de poids comme « parolier de grande valeur » et aussi crédibiliser toute la démarche, les étapes à la fabrication d'une belle œuvre de musique populaire : "Tu ne m’as pas laissé le temps"…

Tout le monde sait que l'on ne peut pas acheter du talent et qu'il n'est pas non plus génétique, mais on peut toujours faire croire à tout le monde que l'on en possède surtout lorsque l’on sait que les médias et le système musical français (maison de disques, éditeurs etc.) sont toujours prêts à dérouler le "tapis rouge" et à se pâmer à la moindre "ritournelle" d'enfants de stars même lorsqu'ils ne possèdent rien d'autre en guise de légitimité que le nom d'artiste de leurs parents.

C'est grâce à la très grande notoriété de son père Johnny et de sa mère Sylvie, grâce à leur puissance financière, leur influence dans le monde de la musique française, que leur rejeton a été encouragé à :

- Spolier ma personnalité artistique,
- Voler mon histoire avec mon père qui lui, m'a réellement élevé,
- Se servir de ma manière d’exprimer ma fibre artistique,
- Prendre mon talent et se l’attribuer pour lancer sa carrière en France.

Conclusion :

Je savais que des individus étaient prêts à tout pour exister artistiquement et que leur renommé, du fait de leur naissance ne leur suffisait pas mais j'étais loin de m'imaginer que l'on pouvait agir d’une façon aussi malhonnête surtout lorsque l'on possède presque tout sur cette terre pour vivre heureux ...

Pour couronner le tout, les deux plus grosses maisons de disques du monde UNIVERSAL MUSIC et WARNER se sont coalisées contre moi en préparant et en organisant des plagiats, des contrefaçons avec leurs "experts attitrés" de telle sorte que ces deux mastodontes de l'industrie musicale ne puissent pas être attaquable devant une Cour de Justice.

Pascal Nègre est le PDG d'UNIVERSAL et Caroline MOLKO est la PDG de WARNER qui n'est autre que l'ancienne directrice artiste d'UNIVERSAL, au service pendant 14 ans de Johnny HALLYDAY.

Nous comprenons beaucoup mieux aujourd’hui pourquoi UNIVERSAL MUSIC via Pascal NEGRE son PDG ne veut absolument pas trouver d’arrangement à l’amiable avec moi pour le plagiat du titre “Tu ne m ‘as pas laissé le temps“ et la contrefaçon de mon identité artistique par David HALLYDAY.

En effet, M. NEGRE craint à juste titre, qu’avec mes conseils nous allons dans la foulée réclamer à UNIVERSAL MUSIC des dommages financiers à la hauteur de leur contrefaçons, pour avoir servi malgré moi de source d’inspiration pour lancer ou booster la carrière de sept de leurs artistes David HALLYDAY, Patrick FIORI, FAUDEL, Chab MAMI et K-MEL, les deux membres du groupe MODJO et pour “le retour“ d’une star française des années soixante : SHEILA .

Ne serait-ce pas là le plus gros scandale musical de tous les temps ?

Nacer Amamra

Nacer Amamra